Histoire

Miramas entre dans l’histoire ferroviaire dès les débuts de ce mode de transport ; la commune est l’un des sites d’implantation d’un débarcadère dans le projet de la ligne Lyon-Marseille, adopté le 1er mai 1842. Lors de la réunion du conseil municipal du 25 mai 1845, le maire Augustin Amet propose une station près du pont du Moutonnet. Le lieu n’étant pas adapté, l’endroit finalement retenu est la ferme du Pasty, ou Paty, située au lieu-dit la Bivoie d’Entressen à plus de 3 km du village. À l’ouverture de la ligne le 8 janvier 1848, la nouvelle station est nommée Constantine où un nouveau quartier va émerger.

Le trafic ferroviaire augmente rapidement, et un projet de gare de triage se concrétise. Avec son ouverture en 1893, l’importance de l’activité amène de nouveaux habitants travaillant notamment pour les chemins de fer. Le 26 avril 1894, un décret confirme l’évolution du quartier qui devient « Miramas-Gare », chef-lieu communal ; l’ancien village prend le nom de Miramas-le-Vieux.

 

Gare de triage

Gare de triage

Miramas est un important nœud ferroviaire, tant en termes de voyageurs que de fret (passage des lignes Marseille-Avignon, Avignon-Miramas par Salon-de-Provence et Marseille-Miramas par Port-de-Bouc). Elle accueille la plus importante gare de triage du Sud-Est. Le rail est ainsi un élément essentiel de l’identité sociale et économique de la ville.

Cette vocation est confirmée en 2008 avec la mise en service d’un terminal de transport combiné (équipement permettant de transférer des marchandises entre des camions et des trains) au niveau de la zone logistique de Clésud. Cette installation permet de conforter l’activité fret pour la commune. Miramas s’inscrit durablement au cœur des enjeux de l’économie régionale et nationale.