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Miramas impose une haute qualité environnementale pour ses écoles
Dans le cadre de la rénovation urbaine des quartiers Maille 1-Mercure (Anru 2), Miramas entreprend le chantier de deux de ses écoles, aujourd’hui inadaptées aux ambitions d’éducation portées par la Ville. Le groupe scolaire Van Gogh va être entièrement reconstruit aux abords du lac SaintSuspi d’ici à la rentrée 2025 et l’école Jean Giono sera entièrement rénovée par la suite. Convaincue qu’un développement durable et maîtrisé commence dès la construction des nouveaux bâtiments publics, Miramas impose à toutes les entreprises de travaux, des exigences particulièrement élevées en termes social et environnemental. Zoom sur la future école du lac : une école éco-conçue pour accompagner la réussite des élèves !
Un label pour une exemplarité environnementale !
« Bâtiment Durable Méditerranéen - Niveau Or », c’est le niveau obtenu, dans sa phase conception, par la Ville pour la nouvelle école Van Gogh. Ce référentiel recense des mesures exigeantes que la municipalité a souhaité imposer aux entreprises en charge des travaux, notamment de bonnes performances énergétiques et le réemploi des matériaux comme la récupération de la terre excavée dans des chantiers de Miramas ou à proximité. La Ville a aussi demandé une école 100 % autonome en énergie avec des panneaux photovoltaïques sur les toits et l’utilisation de la géothermie pour chauffer et refroidir l’école.
Des cours de récréation + vertes
Du « béton terre » permettant l’infiltration des eaux de pluie et une prairie méditerranéenne, les cours de récréation seront 100 % perméables et végétalisées. Un bassin de rétention, situé sous le préau, permettra de récupérer l’eau pour l’arrosage et des jeux en bois et nichoirs seront installés dans une cour imaginée comme un véritable jardin ouvert, à l’abri du Mistral et avec vue sur le lac.
Créer des poumons verts
Le projet Maille 1 – Mercure prévoit une très forte végétalisation du quartier avec la plantation de plus de 400 nouveaux arbres, plus de 20 000 m² de massifs arbustifs, dans l’objectif de lutter contre les effets d’îlot de chaleur, ou encore le passage de 20% à 45% d’espaces perméables, 110 nouvelles essences (frêne, érable, prunus, amandier…) seront également plantées autour du groupe scolaire, au lac.
Miramas intègre de nombreuses clauses environnementales mais aussi sociales à ses marchés, notamment de travaux, devançant aujourd’hui les impératifs légaux. En cohérence avec sa politique volontariste pour un développement durable et sa signature du Pacte de Transition, la Ville impose, en effet, un haut niveau d’exigence pour la construction et la rénovation des bâtiments et ouvrages publics.
Jacques Baudoux - Adjoint au maire, délégué aux marchés publics, au logement et à l'habitat
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Une école pensée en harmonie avec la nature pour le bien-être des enfants
Située aux abords du lac Saint-Suspi, la construction de l’école nécessitera le réaménagement d’une partie de ce poumon vert. Une coulée verte et un chemin piétonnier seront dessinés en conservant le maximum d’arbres existants. 15 chênes, issus de la chênaie qui jouxte le parking du gymnase Saint-Suspi, ont déjà été transplantés. Au printemps, 30 chênes supplémentaires suivront et plus tard, pas moins de 110 arbres (micocouliers, amandiers, etc.) seront plantés aux abords de la nouvelle école. L'Anru 2, c'est plus de 400 arbres qui seront plantés
Tous les marchés publics de travaux de la Ville de Miramas réservent 10 % des heures de travail aux organismes de réinsertion professionnelle, contre 5 % en moyenne en France. Une clause sociale imposée par la Ville équivalent à + de 3 000 h de travaux sur le gros œuvre du chantier de l’école.